1/ Identification du potentiel
L’objectif de cette première phase est de construire une liste de sites susceptibles d’être équipés avec, pour chaque site, un minimum d’indications : type de bâtiment ou parking ; propriétaire ; localisation ; puissance installable ou surface disponible etc. Un travail sur cartographie SIG à partir de données comme la
BD Topo
et de ratios simples d’installation permet d’estimer en première approche la puissance installable par site et de quantifier ainsi le potentiel que représente l’ensemble identifié. L’idéal est de pouvoir identifier les bâtiments et parkings publics (et au sein de ce groupe ceux appartenant aux communes). Les informations géolocalisées nécessaires sont accessibles aux collectivités via le
référentiel foncier public
.
En l’absence d’état des lieux complet, il est possible de démarrer une première grappe à partir d’un appel à volontariat sous forme de questionnaire. Par exemple, dans les collectivités, celui-ci peut être envoyé aux communes pour qu’elles proposent des sites qu’elles souhaiteraient voir étudiés. L’appel à volontariat peut aussi compléter le travail cartographique pour s’assurer de ne pas passer à côté de volontés locales sur des sites non identifiés par le travail cartographique. Disposer d’un recensement sera cependant nécessaire pour exploiter correctement le potentiel. Cela permet de quantifier le gisement et de définir, par exemple, des objectifs annuels d’installation.
Lorsque le recensement comporte un très grand nombre de sites, il peut être intéressant dès cette phase d’ajouter un indicateur de raccordement au réseau simple de manière à laisser de côté dans un premier temps les sites qui présente un risque important de
coût de raccordement
trop élevé.