Un îlot de chaleur urbain est un phénomène qui se manifeste par une température plus élevée dans les zones urbaines denses que dans les zones rurales, spécifiquement la nuit. Les causes et conséquences sont multiples et liées à plusieurs spécificités.
Les villes densément peuplées sont de plus en plus touchées par ce phénomène d’îlots de chaleur urbains. Dans un contexte d’augmentation des installations photovoltaïques pour répondre aux objectifs d’EnR spécifiquement en ville, la question se pose : est-ce que le photovoltaïque diminue ou accentue les effets de chaleur urbains ?
 

Quelques conclusions peuvent être tirées de la littérature scientifique :

1. Il existe une convergence de la communauté scientifique pour dire que le solaire photovoltaïque intégré en toiture (BIPV) réduit l'UHI (Urban Heat Island : les îlots de chaleur urbains) si les modules ont un rendement supérieur à 20% (ce qui est le cas d'une grande majorité des modules vendus actuellement).
2. Le BIPV (photovoltaique intégré en toiture) et les toits froids (végétalisés, toiture peu sombre etc.) dans les environnements urbains contribueront à atténuer l'effet UHI.
3. Il n'y a pas de consensus scientifique aujourd'hui permettant de déduire la cause sous-jacente et l'ampleur de l'effet PVHI (îlot de chaleur pour une installation photovoltaïque au sol) ainsi que BAPV (PV surimposé en toiture). Le manque d'études diverses caractérisant plusieurs biomes en sont la cause principale.

▶️ Pour en savoir plus, consultez l' article "Ilots de chaleur urbains"